Plagiat et fraude académiques : quand en parler, c’est déjà agir

Organisée en collaboration avec le rectorat de l’UQAM

RÉSUMÉ

Les cas de fraudes scientifiques et de plagiats ont explosé ces dernières années. Or les ordres académiques et juridiques n’offrent pas de réponses satisfaisantes sur leurs causes. Après une brève présentation des méthodes développées au cours des quinze dernières années à l’IRAFPA, trois enjeux seront abordés. D’abord, les 10 principales conséquences d’un plagiat ou d’une fraude serviront à appréhender la nature du problème hors d’une logique de la cause. Ensuite seront présentées des trajectoires menant ou non au plagiat et à l’acquisition d’un caractère déviant — qui se détermine dès le doctorat. Finalement, pour sortir de la logique binaire « bon v. mauvais » scientifique, « coupable v. victime », des profils de fraudeurs seront détaillés. L’objectif est de reconnaître les types de « délinquants du savoir » afin de pouvoir communiquer avec eux et, si possible, à les mener à une plus grande intégrité.

CONFÉRENCIÈRE

Michelle Bergadaà est professeure à l’université de Genève et Présidente de de l’Institut international de recherche et d’action sur la fraude et le plagiat académique (IRAFPA).

Ce contenu a été mis à jour le 20 février 2020 à 14 h 58 min.