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Les travaux de l’équipe TRANSITIONS ont mené à une première publication, au début de 2022, sur la COVID1-19 et l’enseignement supérieur :
Dussault, Edmond-Louis, et Pierre Doray (2021). Une catastrophe « au ralenti » : la pandémie de COVID-19 et l’enseignement supérieur au Québec et ailleurs. Québec, Chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec, 30 p. < URL >. Voir aussi CAPRES (2022) < URL >.
RÉSUMÉ : La crise sanitaire engendrée par la COVID-19 est une « catastrophe au ralenti » qui a remis brutalement en lumière les profondes inégalités socioéconomiques qui caractérisent nos sociétés, plus particulièrement en Amérique du Nord, mais aussi en Angleterre et en Australie. Pour l’enseignement supérieur, dès les premières semaines du confinement social décrété par les différents États, cette crise a entraîné la fermeture pratiquement complète des campus et le recours massif à des dispositifs d’enseignement à distance « bricolés » dans l’urgence. La présente note de recherche offre un survol des effets immédiats de la crise sur la population étudiante au Québec et ailleurs dans le monde (santé psychologique, conditions de vie et aide financière, expériences scolaires dans l’éducation numérique à distance) et des effets immédiats sur les établissements d’enseignement (inscriptions, recrutement international, offre de programmes et admissions, contestation des droits de scolarité). À première vue, les systèmes où le financement public est moins important (Australie, Canada, Grande-Bretagne, États-Unis) auraient moins bien résisté à certains effets de la pandémie, principalement à cause de leur dépendance envers les droits de scolarité versés par les populations étudiantes internationales. Aux États-Unis, les inégalités profondes entre systèmes publics et privés se sont reflétées dans les conséquences de la pandémie sur les populations étudiantes les plus vulnérables.
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Ce contenu a été mis à jour le 20 avril 2022 à 9 h 23 min.