Groupe de lecture «Philosophie de l’écologie» -janvier 2021

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Après un groupe de lecture ayant porté sur les études sociales de l’intelligence artificielle et un autre sur la sociologie des attentes, le CIRST est fier d’annoncer que c’est au tour de la philosophie de l’écologie d’être analysée cette année. Ce groupe de lecture est organisé en collaboration avec le Groupe de recherche en éthique environnementale et animale (GRÉEA).

TITRE DU GROUPE DE LECTURE

La nature des communautés et des écosystèmes – Enjeux métaphysiques

DESCRIPTION

Les communautés et les écosystèmes constituent-ils des entités réelles ou n’ont-ils qu’un caractère fictif ? Sont-ils des touts unifiés ou de simples assemblages fortuits d’espèces ? Ont-ils des frontières objectives ? Manifestent-ils des propriétés émergentes ? Dans quelle mesure les réponses à ces questions informent-elles celle de savoir si on doit les reconnaître comme des entités à part entière, et celles concernant leur préservation ?

Ce groupe de lecture visera à approfondir ces questions, qui se situent à l’intersection de la philosophie des sciences, de la métaphysique analytique et de l’éthique de l’environnement.

LOGISTIQUE

Les rencontres auront lieu une fois par mois au cours de l’automne 2020 et de l’hiver 2021, si souhaitable en présentiel ou sinon en vidéo-conférence. Les textes à l’étude seront issus de la philosophie de l’écologie et de la métaphysique analytique contemporaine.

La séance est prévue le mardi 26 janvier 2021, de 19h30 à 21h30.

Afin de clore la première section du programme de lecture, nous avons décidé lors de la dernière rencontre de consacrer cette séance de janvier à une petite rétrospective des textes lus jusqu’à présent. Il ne s’agit pas de parvenir à produire une synthèse systématique des textes lus, mais plus simplement de revenir ensemble sur les propositions avancées par les divers auteurs étudiés et d’en discuter librement, d’en souligner les possibles recoupements ou au contraire les possibles divergences, et de partager nos interrogations ou (si cela se trouve !) nos illuminations, tout en
gardant à l’esprit la question centrale qui nous occupe, à savoir : les communautés écologiques peuvent-elles, ou non, être admises dans notre ontologie comme des entités réelles ?

  • Lecture complémentaire suggérée :
    Kim Sterelny (2006). « Local Ecological Communities », Philosophy of Science, 73, 2, pp. 215-231.

Les personnes intéressées peuvent s’inscrire et obtenir plus d’information en contactant Anne-Marie Boisvert : boisvert.anne-marie@uqam.ca.

This content has been updated on 6 January 2021 at 16 h 17 min.