Un personnage en quête de profondeur ? L’historien.ne et les métiers de l’histoire dans la presse franco-québécoise en 2019

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Par définition, la décision de s’inscrire à tel ou tel programme universitaire de 1er cycle est prise en majorité par de jeunes gens qui ne fréquentent pas encore l’université. Peut-être sont-ils conseillés par leurs parents qui, pour la plupart, n’ont pas non plus une expérience fine ou récente de l’université. De cela, on peut déduire que les perceptions qui incitent un.e cégépien.ne à choisir un programme, en histoire ou pas, ont peu à voir avec ce qui se passe réellement à l’intérieur de l’université, et bien plus à voir avec les perceptions qui circulent dans l’espace public. Dans les médias, par exemple.

Se peut-il que l’image publique de l’histoire influe sur l’envie des candidats de s’inscrire ou non à un programme d’histoire? Si oui, il faudrait documenter cette image et s’en préoccuper. Je soumets ici deux idées. La première concerne le visage public de la discipline historienne et ses conséquences : je me risque ici à produire quelques données, à en proposer une typologie et à les commenter. La seconde idée est plus prosaïque : elle concerne la relation entre nos départements d’histoire et le baccalauréat en enseignement secondaire. En tant qu’historien universitaire moi-même et pour éviter les faux-semblants, je m’autoriserai à parler au « nous » pour désigner la communauté historienne.

This content has been updated on 18 December 2020 at 14 h 43 min.